Confesiones sobre la carne - Confessions sur la viande

Ahora estoy embarazada de 5 meses, y me hago preguntas sobre mi alimentación. Hace poquito, me quedé 8 años sin comer carne, sólo comía un poco de pescado. Desde hace un año, suelo comer un poco de pollo y un poco de pescado, más o menos 2 veces por semana. Y desde hace unos días, tengo ganas de comer cordero. Con mi embarazo, pienso que todos mis antojos, si no son simples caprichos, son buenos a seguir, pero ahora esto va en contra de mi filosofia "medio vegetariana".

Nunca me ha gustado la carne roja. De pequeña, me daba prisa de comer la carne primero para poder disfrutar luego de la verdura; y siempre me costó tragar la carne roja, hacía bolitas en mis mejillas, como un castor.
Siempre me han encantado los animales. De pequeña, me gustaba mucho mirar como vivían los insectos, y daba besos a los caracoles.

Hoy entiendo y respeto a quien le guste comer carne y pescado. Pero no consigo acceptar los sistemas exagerados de comercialización animal, los protocolos de los mataderos, de la cría intensiva, de la pesca comercial, de los supermercados, etc, etc, etc...
¿Cuántos kilos de carne y de pescado tiramos a la basura cada día, sin haberlos consumido?
¿Cuántos animales transportamos y matamos, como si fueran simples objetos?
¿Cuántos animales nacen, sólo viven unas semanas en jaulas, y nunca ven la luz del día?
¿Cuántas familias comen carne todos los días, cuando necesitamos proteínas únicamente unas 3 o 4 veces por semana?

Yo pienso que no es diciendo a la gente que deje de comer carne que las cosas cambiarán, porque eso es una falta de respeto y una privación de libertad. Es el comercio la origen del problema. Es el comercio lo que hay que cambiar. Pero yo no sé como cambiarlo.

Entonces, intento quedarme lo más aislada posible de este comercio, comprando sólo productos biologicos DE CONFIANZA. Quizas los acaben su vida en los mismos mataderos, pero al menos han vivido al aire libre, y han comido alimentos más sanos.

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Je suis maintenant enceinte de 5 mois, et je me questionne au sujet de mon alimentation.
Il y a quelques temps, je suis restée 8 ans sans manger de viande, je mangeais juste un peu de poisson. Depuis un an, je mange un peu de poulet et un peu de poisson environ 2 fois par semaine.
Et depuis quelques jours, j'ai envie de manger du veau. Avec ma grossesse, je pense que toutes mes envies qui ne sont pas les typiques petits caprices, ne peuvent être que bonnes à suivre, mais du coup je remet un peu en cause ma philosophie "mie-végétarienne".

Je n'ai jamais aimé la viande rouge. Petite, je me dépéchais de manger la viande en premier pour pouvoir savourer les légumes à la fin; et j'avais beaucoup de mal à avaler la viande rouge, j'en faisais des boules dans mes joues, comme un castor.
J'ai toujours adoré les animaux. Petite, j'aimais beaucoup voir comment vivaient les insectes, et je faisais des bisous aux escargots.

Aujourd'hui je comprends et je respecte celui qui mange de la viande et du poisson. Mais je n'arrive pas à accepter ces systèmes exagérés de commercialisation animale, les protocoles dans les abattoirs, dans les élevages, sur les bateaux de pêche, dans les supermarchés, etc etc etc...
Combien de kilos de viande et de poisson on jète tous les jours, sans les avoir consommé?
Combien d'animaux on transporte et on tue, comme s'ils étaient de simples objets?
Combien d'animaux naissent, ne vivent que quelques semaines dans des cages, et ne voient même pas la lumière du jour?
Combien de familles mangent de la viande tous les jours, alors qu'on en a besoin de protéines que 3 ou 4 fois par semaine?

Moi je ne pense pas qu'en disant aux gens de ne pas manger d'animaux changera quelquechose, parce que c'est manquer de respect envers l'autre, et le priver de sa liberté. C'est le commerce l'origine du problème. C'est le commerce qu'il faut changer. Mais moi je ne vois pas comment le changer.

Du coup, j'essaie de rester le plus possible en dehors de ce commerce, en n'achetant que des produits bios DE CONFIANCE. Les animaux finissent probablement leur vie dans les mêmes abattoirs, mais au moins ils ont vécu à l'air libre, et se sont nourris d'aliments plus saints.